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Photo du rédacteurautisme qui roule n'amasse pas mousse

Adios España

Après une bonne nuit réparatrice à Arcos, nous sommes repartis direction Séville.

Le dénivelé s’est progressivement adouci avant que les dernières collines ne débouchent sur la plaine : une toute autre Andalousie avec des faux airs de polders flamands. On gagne en confort pour les jambes mais on perd en beauté des paysages. A l'approche de Séville, les seules occasions de se mettre en danseuse sont les ponts qui enjambent l’autoroute. Séville a su jouer de cet atout pour favoriser l’usage du vélo et nous avons tiré profit des nombreuses pistes cyclables.

Diaporama :

Nous sommes ensuite repartis vers la frontière portugaise en louvoyant au gré des possibilités d’hébergement. Le hasard du trajet nous a ainsi conduit à El Rocio, une bourgade très surprenante, construite sur du sable : des rues en sable, des places en sable, une ambiance de western un peu surréaliste.

Nous avons passé notre dernière nuit espagnole à Huelva avant de quitter le pays en traversant le Rio Guadania à Ayamonte.

Nous considérons que la partie espagnole du voyage est achevée.

Faute d’avoir pu rejoindre le Maroc pour embarquer, comme escompté, dans un ferry à destination de Gènes, nous organiserons, après l'épisode portugais, un transfert jusqu'à Barcelone d'où un bateau nous mènera en Italie.


Les leçons de l'étape:

  • Séville n’est pas du tout une ville barbante.

  • Construire sur du sable, c’est possible !

  • Traverser une frontière en bateau c’est quand même plus classe.


Petit bilan espagnol :

En Espagne, nous avons aimé le respect accordé aux cyclistes par les conducteurs. Un grand merci à tous ces chauffeurs anonymes qui se sont montrés soucieux de notre sécurité.

Nous avons constaté que les Espagnols sont de grands amateurs de cyclisme. Nous en avons rencontré beaucoup, presque exclusivement des cyclistes sportifs sur des vélos de course et nous n’oublierons pas leurs nombreux encouragements sympathiques.


Notre seul petit regret est d'avoir échoué à rencontrer comme prévu des interlocuteurs pour échanger sur la question de l’autisme et du handicap. Nos sollicitations Internet auprès d’associations sont restées sans réponse. Nous pensons que nos requêtes en anglais se sont heurtées à la barrière de la langue, nous tâcherons de faire mieux au Portugal…



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