Satanas semble se tenir tranquille, c’est presque inquiétant. Soit il ignore que nous avons déjà refait la moitié de notre retard, soit il prépare un mauvais coup.
Le 15 février nous avons un peu cafouillé pour quitter Torrevieja. Comme souvent, j’ai insulté Garmin (mon GPS). Certains pensent que je ne sais pas bien l’utiliser… Moi j’ai la certitude que c’est Satanas qui la nuit vient mettre le bazar dans les paramétrages, mais comme personne ne me croit jamais…
Sue et Gib ont pris leur rythme de croisière, contents d’arriver le soir, heureux de démarrer le lendemain.
A partir de Carthagène, le terrain s’est de nouveau plissé, mais nos jambes répondent bien et le paysage y a gagné en intérêt ! Nous sommes arrivés le 17 février en Andalousie, avec l'impression d’avoir atteint notre première balise…
Les leçons de l’étape:
Il est prudent de planquer son GPS sous son oreiller la nuit.
Sur le littoral espagnol, il ne faut pas confondre le miroitement de la Méditerranée et celui des des serres de tomates.
En Espagne, en février, certains migrants sont riches, âgés, viennent du nord et cueillent le jour.
En Espagne, en février, certains migrants sont pauvres, jeunes, viennent du sud et cueillent les tomates.
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