Dans la marine à voile, le navire arbore le drapeau du pays de son port d’attache mais la coutume veut que l’on hisse également le drapeau du pays hôte dès lors que l’on navigue dans ses eaux territoriales. Nous souhaitons nous inspirer de cette jolie coutume lors de notre périple !
Mais plus facile à dire qu’à faire... !!
Explications :
1. Notre famille est originaire du Nord, la fibre du chauvinisme nous conduirait à hisser un drapeau chtimi. Problème : cette bannière n’existe pas !
2. Notre nom de famille est flamand mais ses racines sont maintenant trop lointaines pour choisir les couleurs du lion.
3. Joan a également la nationalité Belge et a grandi en Wallonie alors pourquoi pas un drapeau paré du coq wallon ?
4. En même temps, nous adorons notre région d’adoption, nous habitons un magnifique bout de territoire de Loire-Atlantique peuplé d’habitants extraordinaires. Guenrouët, le nom de notre commune, sonne incontestablement breton alors pourquoi ne pas arborer le Gwen ha du ? Pourquoi pas... mais, nous concernant, nos amis bretons trouveraient ce choix curieux.
Nous nous en remettrons donc à notre passeport et accrocherons un drapeau français, parce qu’une fois la frontière passée c’est au travers de cette nationalité que nous serons identifiés. Nous n’avons pas la fibre nationaliste mais ce pays est le nôtre, nous l’aimons pour sa langue, sa culture, sa magnifique devise « liberté, égalité, fraternité ». Incontestablement, c’est une grande part de notre identité.
Sue sur le place de San Fulgencio (province de Valence)
Mais attention toujours accompagné de celui du pays hôte question de courtoisie ! Certains territoires nécessiteront de faire attention à respecter les sensibilités locales... un drapeau espagnol à Barcelone pourrait s’avérer une idée aussi mauvaise que de pavoiser sous l’Union-Jack à Belfast. Pour n’offusquer personne dans certains territoires les drapeaux resteront au fond des sacoches.
De toute façon, Elias, l’acteur principal de ce périple, se fiche de ces questions d’identité comme de sa dernière guigne ! Pour lui un drapeau, c’est joli quand ça flotte dans le vent, un point c’est tout. Pour Elias, pas de frontière, ni de nations, juste des homo sapiens citoyens du monde !
« Citoyens du monde » », comme cette chanson qu’Elias apprécie particulièrement... allons savoir pourquoi… ce qu’il peut bien en comprendre, reste pour nous un mystère...
Si ça vous intéresse écoutez donc : https://www.youtube.com/watch?v=u42i-9f9yJI
Comments